Publié dans Dossier

Assassinat de la jeune Tricha - La famille toujours à la recherche des coupables

Publié le lundi, 11 août 2025

Qu’est-ce qui s’est réellement passé au cours de cette journée du samedi 26 avril ? Le corps sans vie de la jeune Tricha, une adolescente pourtant calme et sans histoire, a été découverte à son domicile aux 67Ha. L’état du corps de la victime - ligotée, mutilée et violée selon le compte-rendu des proches - ne laisse place à aucun doute sur le caractère barbare de cet assassinat. L’affaire a d’autant plus fait de bruit car la victime était la fille biologique du chanteur Fandrama. Déjà plus de trois mois après cet évènement tragique, le mystère reste entier et l’issue de l’affaire est encore en point d’interrogation. Du côté de la famille de Tricha, la douleur est toujours aussi vive. Bien que l’affaire semble avoir été laissée dans l’oubli par l’opinion publique, l’enquête suit doucement son cours. 

 

Sa mère, son jeune frère et sa petite sœur vivent toujours dans le chagrin en attendant que la lumière soit faite sur cette affaire. Au cours d’une interview exclusive, la maman de Tricha avoue être toujours sous le choc après le décès de sa fille.

Les yeux constamment au bord des larmes, la jeune mère n’arrive pas encore à faire son deuil. « Même aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à croire qu’elle est décédée. Parfois, c’est comme si elle était parti en vacances et qu’elle allait encore revenir », confie sa maman avec émotion.

L’espoir d’une mère

Depuis le décès de sa fille aînée, la mère de Tricha a fait l’objet d’un suivi par un psychologue étant donné qu’elle a également fait face à un deuil suite à la perte d’un proche par le passé. Elle affirme aussi avoir une santé de plus en plus fébrile à cause de son chagrin, mais garde espoir que tôt ou tard, les assassins de sa fille seront démasqués. Agée de seulement 17 ans, Tricha était l’aînée de sa fratrie. « Tricha était une personne simple, calme et très tolérante. Elle n’aimait pas trop sortir. Son quotidien se résumait à aller à l’école et rentrer à la maison », raconte toujours sa maman. Ayant travaillé à Toamasina pour subvenir aux besoins de ses enfants, la mère de Tricha a décidé de rester dans la Capitale  jusqu’à la découverte des coupables dans l’assassinat de sa fille. Une promesse qu’elle a faite à la défunte.

Au cours de notre interview, l’une des proches de Tricha soutient que la jeune défunte lui serait apparu dans ses rêves. La jeune fille, tout blanc vêtue, aurait alors fait des confidences à propos de « ses assassins ».  « Ils étaient trois, dont deux femmes et un jeune homme », révèle cette jeune proche de Tricha.

Appel à témoins

Concernant l’avancée de l’enquête, la mère de Tricha se dit confiante mais lance néanmoins un vibrant un appel à tous les témoins qui pourraient apporter leur contribution afin de faire avancer l’enquête. « J’invite toutes les personnes qui savent quelque chose ou qui peuvent donner le moindre indice à sortir du silence. Adressez-vous à la famille ou directement aux Forces de l’ordre. Cela nous aidera beaucoup. Perdre son enfant, ça fait vraiment mal », déclare-t-elle. 

D’après les confidences de la famille de la jeune victime, l’une de ses camarades de classe dénommée L. a été la dernière personne aperçue avec la jeune fille avant son décès. Les versions de celle-ci à propos de leur dernière rencontre auraient été changeantes. Mais après un interrogatoire de la Police, cette personne aurait été écartée de la liste des suspects. La question de jalousie entre amies a également été soulevée par l’entourage de la famille, mais n’a pas encore été confirmée pour le moment.

Jusqu’ici, ni les Forces de l’ordre, ni la Justice n’a fait de communication officielle quant à l’avancée dans l’affaire. Des sources officieuses laissent entendre qu’un suspect aurait déjà été interpellé tandis qu’un autre est recherché. Affaire toujours à suivre !

 

Sandra R.

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Editorial

  • Le roi, de retour !
    L’Ampanjaka Toera revient au pays, sur la Terre des Ancêtres, le Tanindrazana. Le « Kabeso », « Karandoha », relique sacrée d’Andriamilafikarivo, alias Toera, nom de code de guerre, dernier monarque en exercice du Royaume de Menabe, débarque au pays avec deux des chefs guerriers. En pleine possession de ses forces physiques et morales, environ 44 ans, Toera résista fermement ou farouchement à l’invasion des colons vers la fin du XIX ème siècle. Le roi du Menabe rejeta tout compromis voire toute occupation étrangère sur son royaume. Soit dit en passant, soulignons que le roi Andriamilafikarivo se levait aussi contre le pouvoir central Hova d’Antananarivo. Les forces militaires coloniales d’occupation déployées dans le Royaume du Menabe ont été repoussées à plusieurs reprises par la fougue des guerriers conduits par le roi Toera. Mais un jour de 1897, le combat fit rage à Ambiky, les héros dirigés par Toera ont été…

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